Bonus de la Bande !
Extraordinaire Quatrevingt-treize
Dans cette adaptation du roman de Victor Hugo, « Quatrevingt-treize », Nous suivrons, avec Contes en Bande, la Flécharde à la recherche de ses trois mômes, le débarquement du Marquis de Lantenac venu fédérer la Vendée, la nomination de Cimourdain, commissaire de la République chargé de le guillotiner et le jeune capitaine Gauvain, soldat de l’an II, neveu du Marquis de Lantenac, épris de justice, de révolution et d’humanité.
Quatrevingt-treize – Roman de Victor Hugo
Quatrevingt-treize est le dernier roman de Victor Hugo, dont l’action se déroule vers 1793.
Paru en 1874, il a pour toile de fond les plus terribles années de la Révolution française : la Terreur. À l’origine, ce roman devait constituer le dernier volume d’une trilogie romanesque consacrée à la Révolution française, dont L’Homme qui rit constituerait le premier volume, mais Victor Hugo n’a pas mené ce projet jusqu’à son terme (le deuxième tome sur la monarchie n’ayant jamais été rédigé). Quatrevingt-treize est l’occasion pour Hugo d’exposer les fruits de sa longue réflexion sur la Révolution française et sa légitimité tout en faisant implicitement référence à la Commune.
C’est en Vendée que Victor Hugo a placé le nœud de son récit.
« Union! Union, citoyens! Le peuple veut qu’on soit uni. »
Victor Hugo est un poète, dramaturge, prosateur et dessinateur romantique français, né à Besançon le 26 février 1802 (le 7 ventôse an X selon le calendrier républicain encore en vigueur) et mort le 22 mai 1885 à Paris. Il est considéré comme l’un des plus importants écrivains de langue française. Il est aussi une personnalité politique et un intellectuel engagé qui a joué un rôle majeur dans l’histoire du XIXe siècle.
Victor Hugo occupe une place marquante dans l’histoire des lettres françaises au XIXe siècle, dans des genres et des domaines d’une remarquable variété.
Ses choix, à la fois moraux et politiques, durant la deuxième partie de sa vie, et son œuvre hors du commun ont fait de lui un personnage emblématique de la Troisième République
Extraordinaire Quatrevingt-treize – Lecture théâtralisée
S’emparer d’une œuvre…L’expression est souvent employée; comme s’il était évident qu’une œuvre, quelle qu’elle soit, se laisse emparer d’elle même sans aucune objection.
Une œuvre littéraire comme celle de Victor Hugo ne se laisse pas aborder sans réticence et sans se défendre, comme toute forme de présence elle a sa vie et ses exigences. Et plus on s’approche d’elle, plus on constate qu’elle est constituée de la chair des mots, de l’âme de son auteur. Elle est vivante autant que nous. Alors plutôt que de s’en emparer, il est préférable de l’honorer, de la servir et de la regarder comme un être qui ne demande qu’a vivre.
Le mot du metteur en scène
Notre travail commence là : se mettre au service de la vie de cette œuvre pour la donner à voir et peut-être plus encore, la faire entendre. C’est en cela que notre travail de lecture théâtralisée trouve son sens. Nous voulons avec humilité nous mettre à distance, nous effacer derrière le monument littéraire que représente Quatrevingt-treize et en être les modestes passeurs.
L’espace théâtral s’offre à nous avec toutes les possibilités techniques qui nous permettent de travailler à cette mise à distance de l’écriture. Pour ce faire nous utilisons, dans un récit croisé, la dimension cinématographique et la force de l’écriture pris en charge par les comédiens.
René Albold
Le mot du metteur en scène
Le récit s’amorce par la présence à l’écran d’une femme plongée dans la lecture du roman de Victor Hugo…Et si cette femme sortait de l’écran pour nous guider dans l’œuvre qui la passionne. La dimension poétique s’impose; les mots envahissent l’espace…Nous finissons par entrer dans l’écriture ou bien c’est elle qui s’immisce en nous. Un dialogue se met en place entre l’œuvre et le spectateur. Une distance toute théâtrale nous rapproche de l’écriture de Victor Hugo…Le temps théâtral se met au service d’une autre temporalité, celle de la rencontre avec l’infinité des émotions qui habitent cette écriture. A ce moment là, le théâtre advient et déploie toute la vie contenue dans l’œuvre.
Et nous les acteurs, où sommes nous ? Quelque-part.. Derrière, autour, dedans ces mots qui brillent un temps, pour que chacun d’entre nous en emporte un peu.
René Albold
Extraordinaire Quatrevingt-treize – La Distribution
Adaptation
Contes en Bande
Mise en scène
René Albold
dirige la compagnie Engrenage Théâtre
Lecteurs
Line Beauchamps
Maggy Bézert
Anne-Marie Clouet
Rosine Damais
Odile Morin
Fabienne Wind
Michel Delépine
Jacques Maréchal
Dominique Martineau
Jean-Claude Potier
Acteurs de la partie filmée
Lectrice
Michelle Fléchard
Réné-Jean
Gros Alain
Georgette
Rosine Damais
Fabienne Wind
Hélory Chauvin
Livia Berthier-Jacques
Cathy
Communication
Papier : Maryse Simon
Web : Line et Sarah Beauchamps Nicolas Bassereau
Au Violoncelle
Olivier Journaud
Régie Lumière
Maud Villeval
Images et Captation Vidéo
Jacques Damais
Fabien Lorget
Remerciements
A Dominique Bénaïm, Thierry Carreau et toute l’équipe du Prisme
A la Librairie du Pavé dans la Mare, pour ses judicieux conseils
A la Muse en scène pour le prêt de matériel
Aux bénévoles de l’association 3A pour leur soutien
J’étais muet certes, mais surtout d’admiration, car pas sourd ni aveugle.
Félicitations à toute la bande. Bon choix des extraits (pas simple) Du mouvement, une belle création musicale qui collait bien aux images données à voir par votre jeu.
Olivier est un excellent compagnon de route pour donner du corps aux textes.L’instinct de compréhension fusionnelle.
Le montage vidéo était bienvenu et calibré pour ne pas encombrer.
Bref, vous avez été remarquables dans ce beau travail collectif. Braviiiii !!!
Malgré la double opération de la veille (cordes vocales et nez) j’ai goûté pleinement chaque instant.
Je me suis toutefois vite éclipsé car un peu fatigué …
Merci pour ce très beau spectacle extraordinaire 93 de V.Hugo
On a bcp aimé, bravo à chacun.e et à bientôt!
J ML segal
Un grand bravo pour cette adaptation du 93 de Hugo! Très beau travail, la vidéo, la relation entre la lectrice du roman et le jeu des acteurs très finement réalisée. La musique du violoncelle. Bref j’ai beaucoup beaucoup aimé! Merci au metteur en scène et aux acteurs!
Excellente adaptation et lecture de de ce roman de Victor Hugo.
Petit bémol: tous les acteurs n’ont pas une voix qui portent, je pense (et nous étions plusieurs à faire cette réflexion en fin de séance) que chaque acteur devrait être équipé d’un micro.
Certaines personnes étaient quelques fois inaudibles.
Et aussi permettre à ceux qui ont une voix plus forte de moins pousser sur leur voix.
Sinon tout est parfait, accueil chaleureux…….bravo Merci
« Quatrevingt-treize », vendredi soir au Prisme: un régal! Bravo à toute la troupe pour ce spectacle qui foisonne de moments d’émotion, de morceaux de bravoure, d’évocations toujours tellement d’actualité!
Continuez à nous offrir de tels spectacles, bravo à tous!
Superbe travail d’adaptation de l’oeuvre de Hugo . Je trouve que vous progressez . Bravo pour l’intégration de la vidéo dans le récit. De qualité et ne faisait pas gadget. La musique, le violoncelle très approprié et qui est un plus ( et pour une fois pas trop fort ) . Non , rien a redire , c’était très agréable. Bravo. Et merci pour votre soutien aux Librairies Pavé.